Neurosciences et vidéo : les secrets d’une vidéo qui parle au coeur et au cerveau

La vidéo est un format très populaire et efficace, et le nombre de minutes de vidéos créées et consommées par jour est colossal.

Les conséquences, on le sait, sont que notre public a une attention très courte, et les premières secondes sont décisives quant à la pertinence perçue de la vidéo.

Oui, mais ensuite ? Que peuvent nous dire les neurosciences, qui explorent le fonctionnement de nos cerveaux, sur les points de vigilances, sur la structuration de la vidéo pour garantir une efficacité optimale, à savoir une vidéo qui marque les esprits, qui capte l’attention, dont on se rappelle et qui nous fait passer à l’action ?

Vidéo : Bénéfices de ce format pas comme les autres

  • La vidéo aide à améliorer la mémorisation et la compréhension : Des études ont montré que la combinaison d'images en mouvement et de sons peut aider à renforcer la mémoire et faciliter l'apprentissage.

  • Le Journal of Educational Psychology a montré qu'une vidéo engage, motive plus, et aide plus à la compréhension de concept.

  • La vidéo stimule les émotions et l'empathie : Les images en mouvement et le son peuvent créer une immersion émotionnelle qui peut aider à susciter des réactions émotionnelles chez les spectateurs. Ces réactions aident également à la mémorisation de l'information ou du message envoyé chez les spectateurs.

  • Une menée par l'Institut de Recherche Médicale de l'Université de Montréal sur l'efficacité des vidéos d'animaux maltraités pour les organisations de protection des animaux.

  • La vidéo est efficace pour la communication : Elle transmet des informations de manière claire et concise.




Chaque instant, des millions de neurones s’activent dans notre cerveau. Ils sont porteurs de messages et veulent attirer notre attention. Finalement, ils sont extrêmement peu à rentrer dans le champ de notre conscience. Cette sélection est influencée par 3 facteurs :

  • Tout d’abord, la mémoire : Ce à quoi nous portons attention est profondément influencé par notre mémoire. Nous utilisons nos expériences antérieures pour savoir où nous devons porter notre attention.

  • Ensuite, l’intérêt : Notre cerveau balaie continuellement l’horizon sensoriel et évalue l’intérêt potentiel de chaque événement, puis ensuite, accorde une attention supplémentaire aux événements les plus intéressants.

  • Enfin la conscience : Nous devons avoir conscience de quelque chose pour que ce quelque chose attire notre attention.




Les 4 ingrédients de l’attention

Maintenant que l’on sait pourquoi la vidéo est efficace pour marquer nos esprits, regarder ce qu’il est utile d’intégrer dans nos vidéos, sur le fond comme sur la forme. Voici les éléments qui aident à mobiliser plus efficacement l’attention de votre public :

  • La signification

  • La focalisation

  • La digestion

  • L’émotion

La Signification : idée clé puis détails.

Le cerveau enregistre l’aspect essentiel de l’expérience, puis vient y rattacher des détails. Dit autrement, notre cerveau est rempli d’idées très générales et non pas de détails.

Si vous devez faire passer une information, l’important c’est de toujours commencer par l’idée clé. Une fois cette idée clé annoncée et comprise par votre auditoire, vous pourrez venir y greffer des détails. Vous pouvez, par exemple, donner une anecdote, une histoire qui vous est arrivée (et on le considère comme un “détail”) mais vous suivez cette histoire par la grande idée derrière, la lecon, la théorie que vous en tirez. Et enfin vous développez l’explication derrière cette info.

La Focalisation : une chose à la fois.

Le cerveau suit un processus séquentiel : fixation de l’attention, engagement puis désengagement pour aller sur une nouvelle tâche, et ainsi de suite … Concernant la vidéo, cela veut dire que vous pourrez illustrer vos propos de visuels qui apportent plus de sens et de contexte aux propos, mais qui n'amènent pas votre public dans une phase d'engagement, si vous n'êtes qu'a partager une info.

Il s’agit aussi de ne pas revenir ou répéter les mêmes infos à différents moments de la vidéo, mais plutot de fonctionner par chapitres.

La digestion : permettre des respirations.

Le cerveau a besoin de pauses pour digérer les informations. Une vidéo peut commettre l’erreur de donner trop d’informations sans laisser le temps à l’auditoire de relier ces informations les unes aux autres ou de les apprécier. Parfois l’usage d’images qui parlent d’elles mêmes peut être plus utile que de faire toute une explication orale.




Les émotions : pour marquer durablement l’attention

Il est scientifiquement prouvé que les évènements à forte charge émotionnelle s’inscrivent plus longtemps dans notre mémoire. Vous vous souvenez beaucoup mieux des très bons et très mauvais moments car ils sont chargés d’émotion.

Pour garder votre public intéressé, vous pouvez utiliser une « information-hameçon, qui doit réunir 3 choses :

  • Il doit déclencher une émotion. La meilleure solution consiste souvent à raconter une histoire ou une anecdote.

  • L’hameçon doit être pertinent avec le sujet.

  • L’hameçon doit se lier aux éléments précédents ou suivants. Soit, l’hameçon doit conclure l'info précédente, ou ouvrir sur l'info suivante.

La narration émotionnelle, aussi appelée storytelling, rend les vidéos plus impactantes. Elle repose sur plusieurs principes :

–  Il faut s’adapter à son public : ce qui vous intéresse / amuse n’est pas forcément ce qui l'intéresse ou l'amuse.

→ Il est donc nécessaire de partir de son message clé, son but et son objectif pour construire sa vidéo. « Où je veux aller et où je veux amener mon public ? ».

–  On peut structurer son histoire pour maintenir l’attention de son public.

  • une situation initiale, c’est-à-dire un contexte,

  • un élément perturbateur qui vient déséquilibrer la situation initiale (c’est notamment cet élément qui « accroche » le public et qui lui donne envie d’en savoir plus),

  • des éléments de résolution qui viennent résoudre l’élément perturbateur,

  • une situation finale : c’est là où on veut finalement amener son public.

Tout être humain est habitué a cette structure depuis sa plus tendre enfance.

Si on structure une vidéo ainsi, cela peut donner une intro qui parle de votre environnement de travail, et du contexte, puis du problème récurrent que vous allez résoudre avec vos explication, vous pouvez rentrer dans la situation émotionnelle que votre « héro » se trouve lorsqu'il fait face au problème. Puis vous passez a l'explication étape par étape, et enfin vous décrivez le fait que chacun sache résoudre ce problème pourrait apporter comme environnement de travail, pour inviter votre public a passer lui même a l'action.


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