Comment profiter pleinement d’un événement pro pour sa création de contenus
J’ai récemment eu l’opportunité de travailler avec 2 structures qui n’ont jamais ou rarement eu l’occasion de commissionner du contenu pour leurs activités, car “jeune structure” et petite structure, respectivement.
J’adore ce genre d’opportunité car les personnes viennent sans aprioris, et tout est à écrire, en l’adaptant à l’histoire et les valeurs de ces structures, bien sûr.
Dans le contexte précis d’un événement type séminaire ou salon ou tout autre événement pro, interne ou externe, je suis une ferme partisane du “qui peut le moins, peut le plus” en matière de contenu, surtout lorsque les structures ont peu de contenus.
Moment exceptionnel = investissement exceptionnel (temps / argent) = ressources exceptionnelles
Par “exceptionnel”, je n’entends pas des millions d’euros, mais un ratio équilibré. Une organisation qui déploie un investissement extra-ordinaire dans un événement (avec 1 ou plusieurs personnes dédiées à l’organisation, le sourcing de prestataires, lieux… et la com’ autour, avec de l’argent dépensé pour ces items évidemment) a tout intérêt à investir dans la création de contenus autour de cet événement au delà d’un simple “album souvenir” ou du petit aftermovie joli.
En tout cas, rien ne me frustre plus que d’être missionnée (donc payée) une journée entière pour “juste” faire l’un ou l’autre. Y’a TANT d’autres possibles à exploiter !
Pourquoi ? Parce que ce jour là, il y a tous leurs partenaires / clients les plus proches / fidèles, il y a tous les collaborateurs disponibles et disposés, il y a un climat de réunion (celle où on s’unie a nouveau hein !) et en plus, c’est souvent dans un cadre beau, au moins dans un cadre neutre ! Donc un événement est souvent le meilleur moment de faire du contenu, et pas seulement autour de et pour cet événement. Imaginez, vous payez pour un.e prestataire photo / vidéo pour x heures, c’est optimiser ce temps que d’imaginer plusieurs contenus utiles (oui, le contenu se paie indépendamment du temps du prestataire mais vraiment, je pense qu'à l’échelle du budget création de contenus que vous allez avoir dans l’année, c’est une économie !)
J’illustre cet article d’une partie du contenu que j’ai crée pour l’association Pole Action Ouest dans le cadre d’un salon pro. Sur une journée bien rythmée, j’ai pu leur réaliser 1 photothèque, une captation de conférence, un aftermovie, et 3 capsules de micro trottoir. Bim du contenu pour l’année !
Quel type de contenu, capté lors d’un événement, et quelle utilité ?
Si on raisonne dans les grandes lignes, avant de parler de type de contenu, on peut réfléchir à ce qu’on peut avoir envie de raconter.
Il y a 2 narrations possibles, et cumulables, dans un événement : l’histoire de cet événement, de l’expérience qu’il a apporté, les rencontres, le partage de connaissances, les émotions générées, les changements qu’il va permettre, et puis il y a l’histoire plus globale la structure qui l’a organisé, où elle en est dans son développement, pourquoi elle a fait ce choix d’événement, comment et pourquoi elle l’a fait évolué, ce que cet événement lui apporte, ce qu’elle apporte à l’évènement, son intention…
Et puis y’a en plus une 3ème narration possible : the bigger picture, l’histoire du secteur / des métiers dont fait partie la structure, et comment elle évolue et se positionne dedans (partant du point de vue qu’une organisation qui met en place un événement a quelque chose de spécifique à dire sur ses métiers que d’autres n’ont pas).
En terme de contenu, voici ce qu’on peut créer lors d’un événement pour nourrir les 3 narrations :
Narration 1, sur l’événement :
Des photos du lieu, de la scénographie, des portraits d’individus ou de groupes s’amusant, débattant, et autres photos d’ambiance, des photos des intervenants en action, des photos des supports offerts aux participants, utilisés par les participants… bref : tout sur ce qu’est cet événement sur le fond et la forme, tout ce qu’il fait vivre aux gens.
En matière de vidéo, un aftermovie, une captation des conférences et tables rondes pour un usage dans sa totalité ou par capsules tout au long de l’année, des vidéos micro trottoirs sur l’événement (sur les temps conviviaux, avoir une personne qui se balade et va poser des questions à qui veut répondre : pourquoi êtes vous venu, d'où venez vous, pourquoi y revenez vous, 1 mot pour décrire cet événement, 1 chose que vous avez apprise…)
L’usage de ce contenu pour la narration 1 ? Directement après l’événement, l’effet se prolonge, en interne et/ou en externe. Les participants aiment relayer et cela peut semer de bonnes graines même des mois après sous une forme insoupçonnée. Et puis lorsque vous serez dans l’organisation de l’édition suivante, vous avez tout ce contenu pour illustrer votre promesse, pour permettre aux personnes que vous invitez de se projeter mieux.
Narration 2, sur la structure qui organise :
des photos des bénévoles, des petites mains, des personnes à l’accueil, des photos d’équipes, des portraits des collaborateurs, des portraits collaborateurs avec les partenaires, les éléments de la scéno qui renvoie à l’identité de la structure et des photos plus “abstraites” qui servent d’illustrations d’idées pour diverses publications au cours de l’année.
Une interview des collaborateurs, des personnes qui portent la vision de cet événement et ceux qui l’ont organisé, un micro trottoir des partenaires et clients (en quoi cet événement ressemble à xxx, 1 mot pour décrire xxx, c’est quoi pour vous {valeur clé de la boite et de l’événement} )
L’usage de ce contenu pour cette narration ? Lors de vos newsletters, ou toute com’, vous aurez du contenu à vous by you à utiliser (on va arriver dans une ère où le “vrai” aura d’autant plus de valeur que l’intelligence artificielle peut faire du faux à pas cher facilement. Vous aurez aussi des vidéos pour soutenir vos propos sur vos valeurs, pour votre site web, pour des articles sur les grands principes qui vous animent. Pour vos voeux, ou anniversaires, vous aurez aussi ce contenu festif et de fond.
Narration 3, sur le secteur ou les métiers :
Je ne vois pas trop de photos qui peuvent appuyer cette narration qui n’auraient pas été faites autrement, mais en terme de vidéo, je vois : captation des conf et tables rondes avec un travail de montage par la suite pour arriver à une vidéo courte et à haute valeur ajoutée sur un point de vue, une vision prospective ou plus généralement une information utile pour ce secteur ou ces métiers; un micro trottoir de 360, des collaborateurs, des partenaires, clients, des personnes clés sur ce que cette structure et/ ou cet événement apporte à ces métiers, en quoi ils se différencient, comment ils se positionnent, vers où ils vont …
Quant à l’usage de ce contenu, il peut dynamiser un article de blog ou dans les réseaux, il peut aussi être utile seul.
L’after movie, capsule courte qui a 2 utilités : juste après l’événement, capitaliser dessus pour son image de marque, remercier les participants et partenaires de cette édition et faire la promotion de la prochaine, quelques mois plus tard.
Voici un micro trottoir sur les démarches éco-responsables possibles pour un métier donné (c’est un des micro trottoirs, les 2 autres étaient sur le métier et son évolution, et sur la pertinence des actions de cette association dans ce corps de métier.
Le micro trottoir revient dans les 3 narrations… c’est quoi ma fixette dessus ?
Déjà, j’aimerais appuyer sur l’autre format que je mentionne beaucoup et qui est un peu sous exploité, les conférences et tables rondes, qui sont très interessantes, mais qui nécessitent souvent un travail de montage derrière pour couper les aspects moins essentiels et s’adapter au format en ligne car rares sont les conférencier.e.s qu’on regarde devant un écran avec autant de plaisir et de patience qu’en vrai.
Ceci étant dit, les micro trottoirs cochent plein de cases utiles en matière de com’ : plus spontanées, on a tendance à trouver la parole des collaborateurs, partenaires et toute autre personne n’étant pas le.a représentant.e officiel.le de la structure bien plus sincère / crédible / authentique et donc ça ne tombe pas dans l’oreille de sourds. En plus, les personnes figurant dans la vidéo vont bien plus aisément repartager la vidéo puisqu’ils y apparaissent.
Cet aspect spontané, sur le vif, c’est hautement humain, et donc émotionnel. Et que se passe t il lorsqu’une personne regarde une vidéo qui la connecte à l’humain qu’elle voit ? Elle écoute bien mieux, et elle mémorise ce qu’elle entend. Ouf, on ne fait plus du vent que personne n’écoute ! On fait rire, on surprend, on fait réfléchir.
Et puis dernier effet kisskool du micro trottoir : s’il est fait finement, avec le bon état d’esprit, c’est aussi une animation en elle même. Pour en faire souvent, et avec plaisir, je vois la richesse de l’expérience que cela consiste pour les gens : c’est un challenge, que de parler devant la caméra, de s’exprimer, et pour autant ouf, y’a un montage, et peu d’enjeu puisque ce n’est pas que moi qui vais parler et pas pour parler d’un sujet méga touchy . Souvent des collègues se mettent au défi les uns les autres et ça en devient marrant et fun. C’est aussi l’occasion que les personnes se sentent entendues, et que leur opinion importe. HA ! Ça a pris de la valeur avec l’inflation, cette occasion là 😉.
Je suis animatrice d’ateliers, de formations, en plus d’être prestataire photo et vidéo. A ce titre, en matière d’événementiel, j’ai autant la casquette de la communication, et comment valoriser l’investissement que représente cet événement, que la casquette de ce qu’on peut créer comme expérience en plus lors de cet événement, avec la photographie et la vidéo.
Si ma façon de voir les choses vous a plus, n’hésitez pas à prendre un Rdv tel avec moi pour parler de votre prochain événement !