La photo pour s'ouvrir à une nouvelle vision de notre monde
Ce mois de mars, j’ai proposé un challenge quotidien de 15 jours sur la photo. L’idée était de profiter d’être bloqués chez nous pour redécouvrir sous un nouveau regard notre quotidien, avec émerveillement, gratitude, ou simplement avec conscience.
Ça a été l’occasion pour moi de voir à quel point la photographie a enrichi ma vie et comment je la perçois.
Quand j’apprends à cadrer, je choisis, verticalement, de voir le monde à ma hauteur habituelle, ou de descendre du point de vue d’un géant ou celui d’un enfant.
Horizontalement, quand je cadre, je fais le choix de ne montrer qu’une partie de la réalité, et je peux aussi faire une rotation à 180°; et voir le côté face de cette réalité. La joie n’existe que parce que la tristesse existe également.
Je choisis d’être curieuse et de zoomer sur un élément devant moi; Je choisis d’être curieuse et d’aller voir plus large, plus grand. Je choisis ce que je vois, je crée ma réalité.
En tant que photographe, j’affute tous mes sens pour sentir l’opportunité, l’inspiration autour de moi. Ce n’est pas parce que je fais un travail visuel que je me coupe de mes autres sens. Ce serait aussi dommage que de me couper de mes émotions. Toutes les informations sont utiles. C’est l’opportunité de prendre des photos moins attendues. J’ai proposé 2 exercices sur photographier l’invisible : l’odeur et le son ! L’invisible devient visible car on le projette dans le visible.